Marché de Vourles

Marché atypique, produits exclusivement récoltés sur l'exploitation des vendeurs : fruits, légumes, fromages, viandes, miels ... Ouverture au son de la cloche. En raison de la rapidité du marché (1h), la vente se fait au colis (pré pesé).

Crée en 1956 sous l'impulsion des producteurs, le marché est organisé par la commune de Vourles. D'abord marché de gros réservé aux professionnels, il accueille alors exclusivement des producteurs de fruits provenant de la zone sud de Lyon, des Monts du Lyonnais et de la Loire. Vendeurs et acheteurs se réunissaient chaque soir à 18h30. Séparés par une corde, ils attendaient le son de la cloche pour franchir cette frontière et laisser libre cours aux échanges commerciaux.
Mais l'accroissement de la production, l'installation du marché gare à Perrache, puis l'évolution des pratiques commerciales, entraînent un déclin progressif du marché.
Dès lors, il devint nécessaire de lui donner un second souffle. C'est ainsi que le marché de gros se double d'un marché de détail en 1978. Grâce à un reportage à la télévision, les consommateurs commencent à affluer. Les producteurs diversifient leurs productions et progressivement le marché de détail prend le pas sur le marché de gros qui finit par disparaître.
Aujourd'hui, le marché de Vourles, qui rassemble 80 producteurs, est réellement atypique : sur le modèle de son aîné, il ouvre au "son de la cloche" à 18h30. Parmi les règles qui sont imposées, le vendeur ne peut commercialiser que ses propres produits et en raison de la rapidité du marché (1 heure), la vente se fait au colis (pré-pesé).
Depuis 2008, le marché aux fruits a changé d'emplacement pour pouvoir s'agrandir, et donner plus de confort et de sécurité aux producteurs et aux clients. Ce nouveau marché a été inauguré le 11 juillet 2008, par M. Michel Barnier, ministre de l'Agriculture.

Attribuée par la Chambre d'agriculture du Rhône, cette marque garantit au consommateur : - la qualité fermière des productions - des produits locaux de saison et des spécialités de pays - la qualité des pratiques de production et de transformation - un contact direct avec le producteur - une transparence sur les pratiques agricoles